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La famille Smalltalk. Théâtre de rencontre. Petite forme de rencontres pour l'espace public. Le duo comédienne/marionnette laisse venir le regard. Quelque chose se passe : on cause, on se raconte. Au fil des conversations, Samuel Smalltalk partage avec les passants des moments particuliers. Son approche crée du lien de manière simple et naturelle (smalltalk). Sujets personnels ou thématique générale, questionnements de tous les jours : tout est abordé.
Théâtre raconté. Durée environ 40 minutes. Librement inspiré d'un conte africain. L'éléphant, tout le village et Leuk le lièvre se réjouissent de vous conter cette drôle d'histoire : il paraît qu'un éléphant a perdu ses viandes ? Voyons un peu comment c'est arrivé... Les viandes de l'éléphant dont le thème est le bien vivre ensemble, raconte de manière ludique l'équipée d'un village dérangé par un voisin trop bruyant. L'éléphant Armand s'emporte. On frôle la catastrophe. Ce spectacle jeune public (5-12 ans) interroge les usages de la société. Il rassemble marionnettes, peluches et manipulations d'objets. Les accessoires font écho à l'apprentissage de la lecture. Un dispositif lumière intégré à la scénographie permet notre autonomie dans des lieux non équipés ou dans des salles sans "boîtes noires". Le spectacle peut donc répondre aux situations de proximité et contribuer à une action sur le territoire.
Grand rassemblement citoyen. Durée environ 50 à 70 minutes. BTP/Bouge… une équipe de travaux publics déboule sans crier gare et convie le public à la découverte de la Cité. Banderoles, équipements de voirie, signalétiques, slogans, micro-trottoir, sondages ou revendications personnelles : tout est bon pour le moral des troupes. Le comité d'accueil est composé d'un chef de chantier, d'un responsable sécurité, d'un médiateur en aménagement du territoire, d'un conducteur de travaux, d'un consultant 35 heures, d'un délégué syndical, d'un médecin du travail, d'un référant social, d'un représentant commercial, d'un stagiaire, d'un volontaire en droit civique (liste non exhaustive). Question : La Cité me fait-elle assez de bien quand elle ne me fait pas de mal ? Le public est emmené jusqu'à la tribune. Impromptus, discours préparés, brèves de comptoir, notes en marge, modes d'emploi. Les comédiens s'appuient sur des textes marquants, témoignant d'une vision du monde, des textes qui font écho à la Cité. Le poète a dit : la pensée nous transforme... mais la Cité n'a pas de cerveau, elle utilise le nôtre. Poètes vos papiers... Question : Chère Cité, les poètes doivent-ils obéir...?
Le Petit Prince. Antoine de St-Exupéry (Editions Gallimard ).
*** Don Quichotte de la Manche. D'après le roman de Michel de Cervantès (1605 et 1615, librement inspiré de la traduction d'A. Schulman, Seuil 1997). Lecture promenade.
*** Etra [avoir une existence]. Inspiré d’Êtra ou la clarté de l'éphémère d'Alain-Julien Rudefoucauld (Editions Esprit du temps). Etra s'appuie sur une écriture visuelle qui oscille entre le théâtre d'acteur, le théâtre plastique, le théâtre d'agitation. Mi-humaine, mi-marionnette, Etra est un processus souple, hybride, joyeux. Tout se crée en même temps : objet et manipulation.
Du verbe "ester" [être debout], Etra est une représentation où la visibilité intervient à toutes les étapes de travail. L'espace publique devient le chantier où se joue la question de l'être tant par sa représentation dans le dispositif que par la présence d'Etra, sensible à l'instant comme au « partenaire » de jeu que constitue le passant. Etra véhicule des données de projet artistique, de projet politique et de projet culturel, liés au désir de la compagnie de s'engager dans une démarche singulière. La question du spectacle est posée au sens où il n'est plus le seul objectif poursuivi, que ce soit en terme de création ou de diffusion.
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*** 2011 lectures. Don Quichotte de la Manche / Miguel de Cervantes (quelques aventures choisies), Le Petit Prince / Antoine de Saint-Exupéry, Le lièvre et l'éléphant (d'après un conte africain), GB84/ David Peace (extraits Martin), Voleurs à la douzaine / Donald Westlake (2 nouvelles policières), à la bibliothèque municipale de Cognac (16). Le jardin parfumé / Cheikh Nefzaoui (extraits). "Laissez-vous conter la ville", au Jardin du Monde de Royan (17). ***
*** 2009 lectures. Extraits de : La Tranquillité d'Attila Bartis, VO d'Eva Almassy (en français et en hongrois), Journal et Opium de Géza Csath. Interférences Hongroises, au Salon Mollat à Bordeaux et au Cinéma Jean-Eustache à Pessac (33). ***
*** 2008 lectures. Les Inattendus d'Eva Kristina Mindszenti (extraits en français et en hongrois). Interférences Hongroises, Les Mots Bleus à Bordeaux.*** Chansons de geste. Matériau textuel d'Anny Leemann
Chansons de geste est un spectacle en constante réécriture scénique. Composé de 3 chants (I à III) pour voix, murmure et écho, il réunit sur le plateau 3 à 9 performers. Le matériau textuel dans une langue en boucle esquisse une géométrie variable et interroge les trahisons et les inconstances du coeur. Une esquisse en janvier 2008 au Solarium à Gradignan et une restitution publique en mai suivant au théâtre Fémina à Bordeaux nous a engagé sur une seconde série de courtes résidences de travail à Abzac entre juin et octobre 2008 avec un second danseur : Matthieu Gaudeau. Une première équipe : Marc Depond, Gabriel Reix et Patricio Lameira avait déjà travaillé en 2006 sur une précédente version du texte. Je les remercie de leur contribution. Anny Leemann
Un Théâtre de l’humaine contingence Le théâtre d’Anny Leemann emprunte la voie de la poésie et se détourne ainsi résolument du drame et de la tentation naturaliste. Ici, pas d’action ni de situation, ni le moindre caractère. Mais la volonté de puiser à la source même du chant, celle de l’épopée et de ses héros que l’épreuve et la mort façonnent. A ceci près que ces Chansons de geste, qui ont congédié tout découpage en actes pour une série de tableaux, ignorent le conflit et ses fracas pour laisser libre cours à une parole dont le déploiement ne cesse de dire la misère de l’individu perdu, égaré, meurtri de savoir et de sentir que tout passe, et s’épuise. Au sein d’une société occidentale où le sujet n’en finit pas, en exacerbant sa souffrance, de se défier de la chair et d’opposer les prérogatives de l’esprit à celles du corps parce qu’il ne parvient que rarement à assumer son hybridité : celle d’une espèce dont l’être-au-monde suppose et nourrit un rapport dialectique à la nature et à la culture, l’écriture d’Anny Leemann tente une trouée, une traversée des simulacres, en lestant précisément la langue du non-dit sur et contre lequel elle s’énonce du poids incommensurable de l’émotion, de la sensibilité et de la perception de l’humaine contingence. Jean-Michel Devésa
*** Allons au texte festival (AATF). Mutualisation de plateau. Pour la troisième édition qui a eu lieu en mai 2008 également au théâtre Fémina, les représentations ont été imaginées en 2 parties : une lecture, une performance ou une pièce courte suivie d’une création plateau. Une action théâtrale (feuilleton de trois épisodes) était proposée en ouverture. Les créations devaient cette fois s’inscrire dans un format « spectacle » pouvant s’intégrer aux réseaux de diffusion. La seconde édition s’est déroulée sur février et mars 2007 au théâtre Fémina (Bordeaux). Elle rassemblait compagnies, comédiens, auteurs, danseurs, chorégraphes, musiciens autour du thème de la rencontre. Nous avons travaillé sur des petits formats scéniques de lecture, d’actions théâtrale et musicale, d’improvisations, de propositions chorégraphiques ou autres réalisations spectaculaires ayant un rapport au texte et à la rencontre. La volonté de mutualisation des moyens et le grand nombre de participants questionnaient les conditions d’exercices de nos métiers. Une première édition a eu lieu en juillet 2005 à l'Imprimerie (Bordeaux). La programmation s'est déclinée sur 3 jours à partir de différents projets de lecture réunissant auteurs, comédiens, musiciens et vidéastes. Elle privilégiait un rapport de proximité avec le public : ce dernier étant sur le plateau avec nous. .
*** 2005 lectures. Charenton de Pierre Bourgeade. Visages et paroles de l'autre, Université Michel de Montaigne/Bordeaux 3, au TNT à Bordeaux.***
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